- Qu’est-ce que la tecarthérapie ?
- Diathermie et Tecar, les différences
- Tecarthérapie : principe de fonctionnement
- Tecarthérapie est-elle efficace ?
- Modes de traitement : différences entre capacitif et résistif
- Traitement en athermie et thermogène
- Diathermie au stade aigu et chronique
- Diathermie vs. autres thérapies physiques
- Lasérothérapie et tecarthérapie : les différences
- Comment se passe une séance de tecarthérapie ?
- Combien dure une séance de tecarthérapie ?
- Tecarthérapie : au bout de combien de temps agit-elle ?
- Combien coûte une séance de tecarthérapie ?
- Physio- et tecarthérapie
- Tecarthérapie : pour quelles régions du corps ?
- Tecarthérapie: pathologies conseillée
- Tecarthérapie : les bienfaits
- Contre-indications de la tecarthérapie
- Effets secondaires de la tecarthérapie
- Appareils pour tecarthérapie
- Quels sont les avantages de la modulation de fréquence ?
- Tecarthérapie et coûts
Vous êtes un professionnel/kinésithérapeute et souhaitez approfondir vos connaissances sur le sujet ?
Vous êtes un spécialiste en diathermie et envisagez l’achat d’un nouveau dispositif ?
Où que vous en soyez, sachez que vous êtes au bon endroit.
Il en va de même pour vous, qui ne connaissez pas grand-chose des thérapies physiques instrumentales, mais qui recherchez des informations sur le traitement car votre médecin vous a prescrit des séances de tecarthérapie.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Qu’est-ce que la tecarthérapie ?
La diathermie, mieux connue sous le nom de Tecar thérapie, (acronyme de Transfert Énergétique Capacitif et Résistif), est une technique de soins basée sur un courant électrique avec fréquences sur la bande MF (Medium Frequencies) de la bande radio. Elle transfère l’énergie en profondeur, à travers les tissus du corps humain, en déclenchant un effet biostimulant.
Cette thérapie s’effectue dans un cabinet, en général de kinésithérapie, sur des patients atteints de diverses pathologies, nécessitant donc des soins de rééducation, sportifs et aussi esthétiques.
Les toutes premières applications de diathermie, limitées au développement de chaleur endogène, remontent à 1939, quand William Beaumont met au point un premier instrument capable de générer de la chaleur en mode endogène, d’où le terme « diathermie ». Le nom vient du grec, qui signifie littéralement « chaleur à travers ».
La tecarthérapie en particulier, et la diathermie au sens le plus large et techniquement exact, a été brevetée en 1995. Elle représente cette année une étape marquante dans l’étude et dans l’application de cette technique dans le domaine thérapeutique.
Diathermie et Tecar, les différences
Vous l’aurez remarqué, nous avons parlé de la même thérapie sous trois noms différents. Il n’existe pas, en effet, de différences entre Diathermie, Tecar et Tecarthérapie, et ces noms s’utilisent comme des synonymes. Il convient toutefois de savoir que le terme diathermie indique la technique thérapeutique, alors que TECAR n’est rien d’autre que l’acronyme commercial de ses principales fonctions (Transfert Énergétique Capacitif et Résistif).
Tecarthérapie : principe de fonctionnement
Le principe physique à la base de la diathermie est celui du condensateur.
Le condensateur est constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant et raccordées à un générateur électrique qui crée une différence de potentiel entre les deux plaques.
Ainsi, les charges électriques s’attirent et se repoussent en allant se concentrer à proximité des deux éléments, en augmentant la densité de charge positive dans une plaque, et négative dans l’autre.
Dans le cas d’un dispositif de diathermie, les armatures sont constituées par le pièce à main (capacitif ou résistif) et par la plaque de retour, tandis que les tissus du corps à haute résistance constituent l’isolant.
Le générateur de courant opère dans le cadre des radiofréquences à longues ondes et à une puissance variable en W.
Ainsi, il n’existe pas d’émission d’énergie extérieure, mais seulement un développement d’énergie endogène ou intérieure au niveau des tissus biologiques, produite par le mouvement d’ions et d’électrolytes, provoqué par les forces d’attraction et de répulsion qui sont générées entre les deux plaques du condensateur.
La capacité de générer un passage de courant à travers un isolant, et d’utiliser les tissus comme des éléments focalisants de l’effet thérapeutique, représente une caractéristique distinctive de la tecarthérapie par comparaison à d’autres techniques. La diathermie s’avère en effet extrêmement efficace, même en profondeur, là où les autres thérapies physiques instrumentales exogènes perdent en efficacité.
La tecarthérapie est-elle efficace ?
Alors que nous en avons défini le mécanisme, vous vous demanderez probablement : « mais la tecarthérapie fonctionne-t-elle vraiment ? »
Avec près de 30 ans d’histoire étayés par de très nombreuses études cliniques, nous pouvons aujourd’hui affirmer que la diathermie a d’excellents effets thérapeutiques. Elle fait partie des thérapies physiques les plus puissantes, puisqu’elle est capable de transférer plus d’énergie par unité de temps au corps humain.
À travers l’interaction énergie électromagnétique/tissu, la diathermie produit une augmentation de la température qui se produit de façon uniforme et contrôlée à l’intérieur des tissus.
Cette interaction électromagnétique donne lieu à l’apparition d’un flux ionique avec une micro-hyperhémie qui favorise la libération de « substances » endogènes (en particulier du cortisol et des endorphines) qui permettent de réduire la douleur, les œdèmes et les inflammations.
La diathermie stimule donc directement l’augmentation du flux hématique, grâce à l’élévation de la température, et indirectement à travers la demande d’oxygène de la part des tissus traités. La plus grande quantité de sang favorise l’incrément des défenses immunitaires habituelles et stimule la régénération des tissus, en écourtant les temps de récupération motrice.
Modes de traitement : différences entre capacitif et résistif
La diathermie présente deux techniques différentes de traitement :
• Technique résistive. Avec ce mode, la concentration de charges, donc l’effet biologique, se vérifie dans les tissus à plus haute résistance, qui s’interposent entre l’électrode mobile et la plaque de retour.
Le transfert par contact résistif se produit au moyen d’une électrode non isolée qui mobilise les charges de sorte qu’elles se concentrent dans les zones plus profondes et plus résistives, c’est-à-dire dans des tissus tels que l’os, le cartilage, les tendons et la musculature profonde.
• Technique capacitive. Avec ce mode, on assistera à une augmentation de densité de charge à proximité de la zone sous l’électrode mobile, notamment au niveau des tissus mous superficiels (système circulatoire vasculaire et lymphatique, tissu adipeux et muscles superficiels). Le transfert par contact capacitif s’effectue à travers une électrode traitée avec une peinture isolante qui mobilise les charges ioniques dans les tissus sous-cutanés.
Traitement en athermie et thermogène : les différences
Bien que le terme diathermie fasse directement référence à son effet thermique, du grec « à travers » et « chaleur », nous pouvons aujourd’hui affirmer que cet effet ne représente pas le seul mécanisme thérapeutique de la diathermie. Il est en effet possible de suivre un traitement sans déclencher l’effet thermogène. Il est dans ce cas question d’athermie. Voyons donc les différences.
• L’effet thermique est efficace dans la réduction de la perception de la douleur grâce aux effets que la chaleur induit au niveau des nocicepteurs. Il est indiqué pour la plupart des pathologies, en particulier pour les chroniques, puisqu’il favorise aussi la vascularisation périphérique. Cet effet est facilement gérable par l’opérateur, puisqu’il en règle la puissance.
• Le traitement athermique présente, en revanche, l’avantage de ne pas déclencher de forte vascularisation, tout en maintenant l’effet de biostimulation tissulaire induit par le courant électrique. L’athermie est donc adaptée au traitement d’inflammations et de traumatismes à l’état aigu, en favorisant la réduction des gonflements – qui serait sinon impossible à obtenir avec un traitement hyperthermique.
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Diathermie au stade aigu et chronique
Ces quelques paragraphes nous ont déjà permis de constater que la diathermie se distingue, positivement, des autres thérapies : aussi bien parce qu’elle permet d’agir en profondeur, que parce qu’elle permet de garantir un effet thérapeutique dans des pathologies au stade aigu comme au stade chronique.
L’athermie permet de travailler aussi au stade aigu. Dans le domaine du sport par exemple, on peut envisager d’effectuer le premier traitement diathermique dès les minutes qui suivent une blessure, comme dans le cas d’une entorse. À souligner que pour traiter des pathologies au stade aigu, on doit opérer en athermie, de manière à éviter une aggravation de l’état inflammatoire et du gonflement.
Dans le traitement des atteintes chroniques en revanche, l’effet thermique apparaît essentiel. Combiné à l’effet électromagnétique, il réduit la douleur et favorise la vascularisation périphérique et profonde, en garantissant une significative amélioration de la plupart des pathologies chroniques.
Dans les deux traitements, la compliance du patient représente un aspect-clé. Avec une collaboration active et des retours d’information constants sur la perception thermique, le thérapeute sera en mesure d’apporter le traitement avec encore plus d’efficacité.
Différence entre la diathermie et les autres thérapies physiques les plus répandues
La diathermie est une thérapie unique en son genre. Elle peut toutefois être assimilée sous certains aspects, à la magnétothérapie et la laserothérapie – notamment pour le type d’énergie utilisée.
L’effet électromagnétique unit magnétothérapie et diathermie, même si cette dernière est nettement différente en termes de temps, aussi bien pour l’obtention des résultats que pour la durée de la séance.
En effet, la magnétothérapie nécessite des traitements longs, de l’ordre de quelques heures par application. Des résultats évidents peuvent être attendus au bout d’au moins 30 jours de traitement.
La diathermie en revanche produit des effets positifs aisément perceptibles au bout de seulement 1 à 2 séances, d’une durée moyenne de 20 à 30 minutes.
Lasérothérapie et tecarthérapie : les différences
La symétrie diathermie-lasérothérapie est principalement représentée par l’effet thermique. De plus, le laser peut également être utilisé, dans des cas déterminés, au stade aigu et agit dans des délais très courts.
En quoi consiste donc la différence entre ces deux techniques ? Dans la profondeur qu’elles peuvent atteindre.
Le laser utilise comme source d’énergie une lumière à fréquence et intensité variables qui détermine sa capacité de pénétration. La profondeur thérapeutique pouvant être atteinte avec la lasérothérapie est de quelques centimètres. La diathermie parvient au contraire à pénétrer dans les tissus jusqu’à l’os, grâce au principe physique de condensateur sur lequel elle repose et à la capacité du courant à haute fréquence de ne pas rencontrer de résistances dans les tissus corporels.
Comment se passe une séance de tecarthérapie ?
Comme indiqué précédemment, une séance de diathermie se déroule en cabinet.
En général, le patient est prié de s’allonger sur un lit d’examen, même si des électrodes appropriées permettent de suivre la thérapie aussi en mouvement : le patient pourra effectuer certaines actions dynamiques sous l’indication du thérapeute, en augmentant ainsi l’efficacité du traitement.
Le traitement diathermie s’effectue au contact de la peau. Le professionnel de santé positionne la plaque de retour et le pièce à main (capacitif ou résistif) sur la région à traiter et applique une crème conductrice. L’utilisation d’une géométrie correcte permet d’obtenir des résultats optimaux. Il est donc conseillé de porter des vêtements qui puissent faciliter le traitement au contact direct de la peau.
Combien dure une séance de tecarthérapie ?
Une séance de diathermie dure en moyenne 20 à 25 minutes, en fonction de la partie du corps et du type de traitement à effectuer. En effet, si la thérapie s’effectue sur des petites zones, la séance durera moins de 20 minutes ; en revanche, si le traitement s’effectue en athermie, la séance sera plus longues.
La session de diathermie pourra être personnalisée en fonction des habitudes du thérapeute dans les traitements manuels – sachant que les manches peuvent aussi être utilisés en tant qu’instruments pour traitement mécanique.
Tecarthérapie : au bout de combien de temps agit-elle ?
Un cycle de diathermie se compose en général de 10 séances. Les séances s’effectuent habituellement 2 à 3 fois par semaine. Les premiers résultats peuvent être constatés dès le premier traitement même si, pour des raisons évidentes, ils ne pourront rester stables durablement. Au moins 4-5 séances sont nécessaires pour obtenir de bons résultats, durables, même les jours qui suivent le traitement.
Combien coûte une séance de tecarthérapie ?
Il est difficile d’établir un prix unique national pour une séance de diathermie car les variables à prendre en compte sont multiples : durée du traitement, autres traitements au cours de la même séance, et enfin situation géographique. Nous pouvons toutefois fournir des indications de grande ligne : le coût moyen d’une séance peut varier de 25 € à 50 €.
Physio- et tecarthérapie
La diathermie est une technique de soins extrêmement efficace qui peut faire la différence dans un centre de physiothérapie. Combinée à d’autres thérapies, elle peut en effet renforcer les bienfaits du traitement.
À titre d’exemple, si une séance de diathermie est effectuée avant un traitement manuel, celle-ci permettra de faciliter, en termes de temps et d’efficacité, le traitement manuel suivant. Mais comment çà marche ?
La diathermie exerce un « effet préparatoire » sur les tissus qui seront soumis au traitement suivant. Cet avantage consiste à l’augmentation de la température locale, à la vascularisation superficielle et profonde, due aussi bien aux effets électromagnétiques qu’à l’hyperthermie, à une réduction du tonus musculaire basal et à une réduction de la viscosité des éléments élastiques musculaires.
Si des pathologies nécessitant de la kinésithérapie ou de la physiothérapie rééducative doivent être traitées, la diathermie peut être intégrée avant ou après la séance d’activité physique.
Effectuée avant, la diathermie peut aider, en présence de problèmes articulaires, à augmenter la mobilité, en réduisant les frottements et en améliorant la fluidité des têtes articulaires.
Effectuée après, elle aide à la récupération musculaire. Elle favorise le mécanisme de récupération active en agissant aussi bien au niveau vasculaire qu’au niveau métabolique.
Aux phases initiales d’un processus de rééducation pour problèmes articulaires, l’utilisation de la tecarthérapie en mode athermique (au niveau articulaire) favorise en revanche les processus métaboliques de récupération et l’action anti-inflammatoire directe au niveau des structures articulaires.
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Tecarthérapie : pour quelles régions du corps ?
En général, la diathermie peut être appliquée sur toute région du corps, sauf celles à ne jamais soumettre à la plupart des thérapies physiques, comme les zones glandulaires, le creux axillaire, le pubis et les organes génitaux, le sternum, la fosse supra-claviculaire et sous-claviculaire, la crête iliaque, la crête tibiale.
Le traitement des éminences osseuses n’est possible qu’avec des précautions particulières tant en termes de technique utilisée que de mode opératoire en raison de la résistance au passage de courant de l’os, qui entraîne une augmentation brutale de la température dans la région.
Les parties du corps sujettes à problèmes, pouvant tirer les plus grands bénéfices d’un traitement de diathermie sont l’épaule, le coude, la main, le poignet, la colonne vertébrale, cervicale, dorsale, lombaire, sacrée, le genou, la cheville, le pied.
Pour quelles pathologies la tecarthérapie est-elle conseillée ?
Tel qu’indiqué précédemment, la diathermie constitue une technique efficace pour traiter tout type de pathologie, au stade aigu, subaigu et chronique. Parmi les principales :
– tendinites,
– tendinoses,
-douleurs articulaires,
– contractures musculaires,
– élongations,
– contusions,
– épicondylites,
– épitrochléites,
– cervicalgies,
– lombalgies,
– lombosciatalgies,
– hernies discales,
– coup du lapin,
– gonarthrose,
– chondropathies,
– entorses,
– atteintes des LCA, LCL, LCM
Tecarthérapie : les bienfaits
Les bienfaits de la diathermie peuvent se résumer en 5 points principaux :
1. Effet antalgique d’apparition rapide
Lié à la biostimulation et à la composante thermique endogène qui réduit la capacité de perception et de transmission de la douleur.
2. Effet anti-inflammatoire d’apparition rapide et moyenne.
Grâce à la biostimulation qui favorise les processus endogènes de guérison.
3. Effet biostimulant
L’apport d’énergie et la micro-vascularisation (dans le traitement en athermie) et la vascularisation profonde favorisent les processus de guérison mais aussi l’apport de nutriments. De plus, ils favorisent le drainage des catabolites en normalisant les processus biologiques cellulaires.
4. Effet myorelaxant
L’effet maximum est obtenu en un traitement modérément hyperthermique ou hyperthermique, qui déclenche au niveau musculaire un effet direct de réduction de la viscosité. La vascularisation profonde et la normalisation des processus biologiques sont aussi favorisées.
5. Effet vascularisant
Principalement lié à l’effet hyperthermique endogène. Renforce l’afflux sanguin dans les zones traitées, en augmentant le volume du lit capillaire disponible, en favorisant donc l’optimisation des processus métaboliques endogènes.
Contre-indications de la tecarthérapie
Comme pour toute thérapie physique, des mises en garde existent aussi pour la diathermie.
En effet, sauf indication médicale contraire, les traitements pourraient ne pas être suivis par les sujets souffrant/porteurs de :
− hémorragies ;
− pathologies tumorales ;
− phlébites, thrombi et artériopathies ;
− diminution de la sensibilité dans la région à traiter ;
− prothèses métalliques ;
− pacemakers ;
− prothèses auditives ;
− pompes à insuline;
− dispositifs intra-utérins ;
− états fébriles ou infections ;
− par les femmes enceintes ;
− épilepsie ;
− par les moins de 14 ans.
Effets secondaires de la tecarthérapie
Les effets indésirables et les contre-indications sont en général liés principalement à l’utilisation du dispositif et moins à la nature de la thérapie.
Certains effets indésirables peuvent en effet être liés à une aggravation de la sensation algique après la séance (tout de suite ou quelques heures après le traitement), en raison d’une utilisation de haute tension électrique induisant un effet hyperthermique, indésirable, ou excessif.
Pour cette raison, et notamment les premiers temps d’utilisation de l’instrument, il est conseillé d’effectuer les premières séances en athermie ou en hyperthermie modérée, afin d’éviter tout type d’effet secondaire.
Appareils pour tecarthérapie
Choisir un dispositif de diathermie n’est certes pas simple, ni pour le type de technologie utilisée, ni pour les caractéristiques techniques et l’équipement de la machine ni, enfin, pour son prix. Et la grande variété de tecar disponibles sur le marché n’aide en rien lors de l’évaluation d’un appareil de tecarthérapie.
Nous souhaitons donc vous aider dans le choix en indiquant les points qui, à notre avis, doivent être pris en compte :
• Multifréquence : elle permet de personnaliser le traitement, en adoptant la profondeur d’action aux exigences du patient (état de santé et avancée de la pathologie). L’avantage d’un dispositif multifréquence est le choix du point où faire arriver l’énergie, pour un meilleur effet. En effet, avec des fréquences élevées l’action s’effectue en surface, et avec des fréquences basses en profondeur. Elle devient donc une caractéristique importante, pour certains aspects davantage que la puissance.
• Protocoles thérapeutiques : un véritable guide du traitement, notamment si vous débutez dans la diathermie.
• Accessoires disponibles : pour ne perdre aucune option de traitement.
• Méthode de fonctionnement : thermique, athermique.
• Dispositif médical CE : essentiel pour garantir fiabilité et sécurité du traitement.
• Formation : essentielle pour optimiser les résultats et utiliser pleinement le dispositif. Encore mieux si personnalisée !
Nous vous conseillons aussi de prendre en compte d’autres aspects, comme la puissance (réelle, indépendamment du type de patient), la facilité de nettoyage des électrodes entre deux séances, la possibilité d’utiliser le dispositif en continu (en évitant les périodes de refroidissement) et la taille/le poids de l’appareil (un dispositif léger et transportable permet d’effectuer des soins aussi hors du cabinet).
Il est clair que le choix est aussi guidé par d’autres facteurs, comme les exigences des différents thérapeutes, ses propres goûts/préférences, et bien évidemment aussi le budget à disposition. Nous vous suggérons de mettre à nu les dispositifs qui vous sélectionnerez, ce qui vous permettra de faire un choix plus objectif sur les potentiels des différents produits, en évitant de vous faire influencer par des informations secondaires, souvent communiquées pour démarquer le produit de la concurrence. Gardez toujours à l’esprit que le principe de fonctionnement est le même sur tous les appareils. 😊
Voici comment nous avons souhaité vous aider dans votre prise de décision, en mettant à nu nos dispositifs professionnels de diathermie.
401 fréquences (300÷ 700 kHz))
Modulation de fréquence (1÷100 Hz)
Athermie
50 programmes prédéfinis
(35 Rehab, 10 Sport, 5 Beauty)
10 mémoires libres
Mode CUSTOM
Temps de traitement programmable jusqu’à 60 minutes
Puissance réelle
200 W
Dimensions (bxhxp) et poids :
27x12x30,5cm
3 kg
Écran couleurs 7’’
Fourni avec :
Manche résistif et capacitif
Kit d’électrodes capacitives et résistives
Ø 35 et 60 mm
Manche bipolaire Ø 50 mm
Plaque de retour
Crème conductrice
Sac de transport
Formation personnalisée
sur dispositif et traitements de la part de professionnels spécialisés dans le secteur
Dispositif médical CE 0068
201 fréquences (400÷ 600 kHz)
Modulation de fréquence (1÷100 Hz)
Athermie
34 programmes prédéfinis
(24 Rehab, 10 Sport)
10 mémoires libres
Mode CUSTOM
Temps de traitement programmable jusqu’à 60 minutes
Puissance réelle
160 W
Dimensions (bxhxp) et poids :
27x12x30,5cm
3 kg
Écran couleurs 7’’
Fourni avec :
Manche résistif et capacitif
Kit d’électrodes capacitives et résistives
Ø 35 et 60 mm
–
Plaque de retour
Crème conductrice
Sac de transport
Formation personnalisée
sur dispositif et traitements de la part de professionnels spécialisés dans le secteur
Dispositif médical CE 0068
Quels sont les avantages de la modulation de fréquence ?
Cette technique permet de fournir de l’énergie au patient de manière non uniforme en garantissant des intervalles thérapeutiques à intensité réduite. Ainsi, les cas de sensibilité accrue à la thérapie, comparable au classique effet d’athermie, peuvent aussi être traités facilement.
À ne pas confondre cependant avec le cycle d’utilisation habituel !
La modulation de fréquence est un aspect déterminant aussi dans l’utilisation de fréquences basses. En effet, avec des fréquences de 300 à 350 kHz et une modulation haute (100 Hz) l’effet dit neuromodulatoire peut être obtenu. Ce mode de traitement permet de traiter le muscle et le nerf en même temps, en réduisant la douleur dès la première séance. L’effet de neuromodulation trouve son efficacité maximale dans le traitement de pathologies chroniques, qu’elles soient d’origine neuropathique, somatique ou psychogène.
Tecarthérapie et coûts
Nous terminerons cet article avec des indications sur les coûts de la tecarthérapie.
Comme nous le disions précédemment, les dispositifs de diathermie sont à usage professionnel et sont basés sur une technologie avancée. Le prix, pour un appareil fiable, peut varier de 5 000 € à 30 000,00 €, en fonction de ses caractéristiques. Pour un mini-guide de choix, veuillez consulter le paragraphe précédent !